samedi 6 avril 2013

Les fleurs et la magie

Won, la vie est si riche ! Je suis émerveillée par tout ce qu’elle me permet d’apprendre !

Hier soir, j’ai reçu un message qui disait, en gros : on est plusieurs à en avoir parlé et on est tous d’accord pour faire telle critique de ta création. 

Je vous épargne les détails tout en précisant que cette personne et moi avions déjà convenu de retravailler cette partie de ma création avant ce deuxième message. Après réflexion, j’ai compris que ce n’est pas la critique comme telle qui m’a glacé le cœur, c’est plutôt de savoir que ma création était jugée par un groupe de personnes qui distribue des commentaires aussi froidement en confondant opinion et vérité et sans avoir la délicatesse de le faire de façon constructive. Ou du moins, c’était ma perception. 

C’est vrai, je l’avoue, j’ai un petit cœur sensible. Fragile, même. Je suis une jacinthe, cachée dans son bulbe, qui prend le courage de sortir montrer ses couleurs et partager sa fragrance puis peu de temps après n’en peut plus d’être aussi vulnérable et à la vue de tous, se fane et retourne dans son bulbe refaire ses forces jusqu’à l’année suivante…

Mais je suis aussi un pissenlit. 

Ah, les fleurs…



J’arrive enfin à ce qui est fascinant ! Cette fois, je me suis vu réagir. J’ai senti l’énergie de mon corps chuter et j’ai reconnu un de mes mécanismes les plus ancrés : le déclenchement d’une migraine. C’est ce matin, en lisant l’histoire de Nathalie, que j’ai réellement saisi. Voici un extrait : 

« Lorsque l’émotion monte, peu importe où je suis, je dois l’accueillir, RESTER LÀ, lui permettre d’exister, et dans ma tête et mon cœur, l’enlacer d’une certaine façon, me consoler. » 

Oh. Gros soupir. C’est ça. C’est la petite fille dans mon cœur  qui est dans la cour d’école et qui se sent jugée par un groupe de jeunes qui parlent de moi.  Puis en un instant, j’ai revu toutes ces fois où je me suis sentie ainsi, critiquée par les gens, qui parlent de moi et me jugent… Je vois les empreintes laissées… les blessures, la douleur...  Puis je revois les occasions en tant qu’adulte où c’est encore arrivé et qui servait au fond à libérer cette souffrance... 

Je me suis donc offert un câlin. Un doux câlin réconfortant. J’ai serré cette petite fille et on a jasé. J’ai versé quelques larmes dans un soulagement de relâcher cette souffrance. Je l’ai consolé jusqu’à ce qu’elle se sente mieux puis j’ai pris quelques grandes respirations. 

Vous savez quoi ? La migraine est partie. Juste comme ça, comme par magie. La magie de l’amour. 



La vie est si riche ! Merci à ces personnes, qui sans le savoir et par leur critique, m’ont permis une guérison. Je relis le message et il me semble tellement moins froid !! Ah, les perceptions… elles sont des trésors pour nous guider dans notre chemin intérieur. Merci aussi à Nathalie d’avoir partagé son expérience et à Marie-Pier pour ses matins magiques. Ce fut exactement ça : un matin magique. Pour lire le message qui m’a tant inspiré, c’est ici !

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